Portrait de Sonia
Découvrez l'interview de Sonia, Assistante des systèmes financiers chez Air Tahiti !

Elle travaille au sein de la direction administrative, financière et du système d’information d’Air Tahiti. Arrivée en novembre 2022, elle reconnaît, avec un grand sourire, ne pas s’ennuyer !
Pour qui ne connaît rien aux systèmes d’information, l’intitulé du poste occupé par Sonia Falchetto a de quoi laisser perplexe. Mais ses explications permettent d’entrevoir la nécessité et la complexité de son métier. Concernant son parcours, après un BTS en comptabilité gestion des organisations, elle prend une année sabbatique qu’elle passe chez elle, aux Marquises, puis part en France suivre une licence et un master Droit, Économie, Gestion option Management des systèmes d’information à la Rochelle. C’est en licence qu’elle a « une révélation ». « Les finances m’intéressaient car nos professeurs au lycée nous disaient qu’il y avait des débouchés dans ce secteur. C’était un choix pratique, mais je n’étais pas vraiment douée en finances… Pendant ma licence, j’ai découvert les systèmes d’information et ça m’a passionnée. »
Le système d’information, combinaison de ressources matérielles, logicielles et humaines, occupe une position centrale dans les entreprises d’aujourd’hui. « Le développement et le déploiement de systèmes d’informations basées sur des solutions numériques dans chacune des fonctions de l’entreprise (administrative, comptable, financière, contrôle de gestion, commerciale, marketing, ressources humaines, logistique, etc.), contribuent à alimenter, encadrer et porter les décisions à dimension stratégique… » peut-on lire sur le site de l’ancienne école de Sonia. Les entreprises doivent utiliser des systèmes d’information cohérents avec leurs besoins et s’adapter sans cesse aux avancées technologiques permanentes. « Les systèmes d’information, ce n’est pas que de l’informatique, c’est aussi de l’humain. »
UN MÉTIER TRANSVERSAL
Après avoir travaillé chez un concessionnaire automobile où elle reprend les logiciels, les paramétrages et assure la gestion du système d’information en lien avec la finance, elle postule chez Air Tahiti. « J’ai répondu à l’offre, passé un entretien et j’ai été retenue. Mon manager avait apprécié que je sois qualifiée comme lui. » Depuis, elle ne s’ennuie pas ! Chaque journée est différente et les projets à mener sont complexes et diversifiés. Elle a d’abord commencé par faire le tour des services, parlant avec chacun pour essayer de comprendre comment cette grande entreprise qu’est Air Tahiti fonctionne. « Notre métier est transversal et je découvrais ce secteur d’activité. C’est tellement vaste, je ne m’attendais pas à tout ça. » Puis elle a tout de suite plongé dans le bain avec son manager qui l’a testée sur différentes problématiques, notamment un compte qui ne tombait pas juste : « Je devais trouver à quoi correspondaient les écarts. J’ai cherché et j’ai trouvé ! J’ai fait un tableau pour expliquer pourquoi et le comptable a travaillé à partir de mes conclusions. » Il a ensuite fallu créer une interface compta pour les tours opérateurs et elle a préparé un « cahier de tests ». Accompagné du « cahier de spécification des écritures comptables », ils permettent au prestataire de concevoir l’interface selon les besoins du service. « Le cahier de tests répertorie tous les cas possibles. » Puis le commissariat hôtelier a basculé sur un nouveau logiciel (appelé SAP) pour la gestion des stocks des escales internationales où elle était cheffe de projet informatique aux côtés des utilisateurs et des prestataires.
ACCOMPAGNER LE CHANGEMENT
Sonia Falchetto se voit comme « l’intermédiaire entre l’utilisateur et le développeur ». Il faut donc qu’elle connaisse bien les différents métiers d’Air Tahiti pour demander aux développeurs de concevoir des logiciels parfaitement adaptés aux besoins de l’entreprise. Une fois celui-ci testé et validé, elle accompagne chacun dans le changement pour que tous comprennent le fonctionnement des logiciels et l’adoptent. Une partie difficile où elle doit faire preuve de psychologie car les habitudes sont dures à changer parfois. « Ce n’est pas facile, il faut être très à l’écoute et observateur, mais c’est ce qui me motive aussi dans ce métier. Quand tout fonctionne, alors, c’est mission accomplie ! » Les projets sont nombreux car les nouvelles technologies ne cessent d’évoluer et les services de s’améliorer.